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Carte géologique du Canada (CD-ROM)
Carte D1860A

Notes explicatives

Ces notes sont les notes explicatives de la légende publiée qui accompagne la carte 1860A de la Commission géologique du Canada.

Échelle des temps géologiques

Afin d'attribuer les roches du Phanérozoïque et du Précambrien datées par des méthodes isotopiques à l'unité géochronologique appropriée, diverses échelles chronologiques ont été utilisées. Les âges radiométriques remontant au Phanérozoïque ont été codifiés selon l'échelle géochronologique de 1989 (Harland et al., 1990), laquelle a cependant été modifiée par le déplacement de la limite Phanérozoïque-Précambrien à 544 Ma afin de tenir compte de données récentes de datations U-Pb sur zircon (Bowring et al., 1993). Les âges radiométriques obtenus sur des roches remontant au Précambrien ont été classifiés selon la nouvelle échelle des temps précambriens et sa subdivision des ères protérozoïque (Plumb, 1991) et archéenne (Lumbers et Card, 1991). Le Protérozoïque a été subdivisé en trois ères suivant les limites définies par Plumb et James (1986), mais leur schéma a par la suite été modifié des trois façons suivantes : 1) la limite de 700 Ma ne s'applique pas au Canada; 2) la limite entre le Néoprotérozoïque et le Mésoprotérozoïque a été déplacée ultérieurement de 900 Ma à 1 000 Ma (Plumb, 1991); et 3) la limite de subdivision placée à 1 400 Ma est dans le présent document réajustée à 1 350 Ma. Cette dernière correction permet d'établir une distinction nette entre, d'une part, les âges plus anciens que 1 350 Ma liés à un volcanisme rhyolitique répandu dans la région médio-continentale des États-Unis ainsi qu'à un magmatisme bimodal dans la Province de Grenville (A. Davidson, communication personnelle, 1996) et, d'autre part, les âges plus récents que 1 350 Ma associés à un magmatisme calco-alcalin étendu dans la Province de Grenville. Enfin, les divisions du Précambrien identifiées par une notation alphabétique (U, V, W, X, Y, Z) qui ont été adoptées par la United States Geological Survey (James, 1972) sont retenues ici afin de fournir une désignation simple et sans équivoque. Les subdivisions additionnelles sont identifiées par une notation numérique (p. ex. X1, X2, X3, Y1, Y2 et Y3). Dans les cas où les unités chevauchent les limites de sous-ères, celles-ci peuvent alors être désignées à l'aide d'une combinaison de chiffres (p. ex. X12, qui signifie que l'unité inclut toutes ou certaines parties de X1 et de X2, ou X3Y1, qui identifie une unité contenant toutes ou certaines parties de X3 et de Y1).

Choix des couleurs

Géologie du domaine continental

Les couleurs employées pour habiller la présente carte sont, de façon générale, assez semblables à celles utilisées dans l'édition précédente (Douglas, 1969). Les tons de bleu désignent les unités du Paléozoïque inférieur, les tons de gris, celles du Paléozoïque supérieur, les tons de vert, celles du Mésozoïque et les tons de jaune, celles du Cénozoïque. Les roches granitoïdes du Mésozoïque et du Cénozoïque sont figurées par divers tons de rouge; les plutons du Paléozoïque apparaissent en rose pâle, rose foncé et pourpre. Un bleu foncé a été ajouté pour mettre en relief des unités du domaine océanique (milieu situé au large de la plate-forme continentale) du Paléozoïque inférieur situées dans les orogènes du Phanérozoïque qui entourent le craton précambrien. La couleur foncée permet de mettre en évidence les rentrants et promontoires dessinés par la marge continentale du Paléozoïque précoce.

Dans la mesure du possible, des couleurs différentes de celles utilisées pour les unités du Phanérozoïque ont été employées pour celles du Précambrien: violet et lavande pour les roches supracrustales du Paléoprotérozoïque; vert jaunâtre pour une unité du Paléoprotérozoïque-Mésoprotérozoïque; teintes orangées pour les unités du Mésoprotérozoïque; et tons de brun pour celles du Néoprotérozoïque. Certaines couleurs ont cependant été répétées. Des tons de rose sont associés aux roches plutoniques de l'Archéen qui dominent dans le Bouclier canadien mais, en général, ils sont plus pâles que ceux utilisés pour les unités granitoïdes du Paléozoïque. Le gris a été employé de nouveau pour la représentation des unités de roches sédimentaires et de paragneiss de l'Archéen, mais les tons de vert figurant les ceintures de roches vertes de l'Archéen sont différents de ceux utilisés pour représenter les unités du Mésozoïque. L'emploi répété d'une couleur le plus évident est celui des rouges vifs pour figurer les unités granitoïdes tant du Mésozoïque que du Paléoprotérozoïque. Dans le dernier cas, l'emploi des rouges vifs est important afin de bien faire ressortir la répartition de l'activité magmatique associée aux zones de convergence du Paléoprotérozoïque, le long desquelles se sont assemblés les divers constituants du Bouclier canadien comme on peut les observer aujourd'hui, à l'exception de la Province de Grenville (Hoffman, 1989).

Les calottes glaciaires ne sont représentées qu'en quelques endroits, comme dans l'île de Baffin et dans l'est de l'archipel Arctique. Ailleurs, les champs de glace ont été omis, car ils empêchent de voir clairement la géologie du substratum rocheux.


Géologie du domaine extracôtier

Les unités du domaine extracôtier sont désignées par des symboles et leurs limites représentées par des tiretés. Pour mettre en évidence la géologie du substratum rocheux du domaine continental, les unités du domaine extracôtier sont figurées par divers tons pâles de rose, de bleu, de gris, de vert et de jaune, qui se rapportent respectivement aux unités du Précambrien, du Paléozoïque inférieur, du Paléozoïque supérieur, du Mésozoïque et du Cénozoïque. Un bleu-vert spécial a été utilisé pour représenter les unités stratifiées du Paléozoïque ou du Mésozoïque et une teinte rosâtre, les unités granitoïdes du Paléozoïque. Un liseré blanc le long des côtes sert à bien séparer le domaine continental du domaine extracôtier.

Au large des limites de la croûte continentale, la géologie du domaine extracôtier est représentée par l'âge de la croûte océanique plutôt que par celle de la couverture sédimentaire, même si quelques isopaques ont été tracées afin d'indiquer l'épaisseur de la couverture sédimentaire (Tucholke, 1986; Jackson et Oakey, 1988). Le but visé est de mettre en évidence l'agencement des plaques tectoniques dans les océans entourant le Canada, de façon à faire ressortir les contrastes entre, d'un côté, la marge du Pacifique formée de limites de convergence et de transformation et, de l'autre, les marges passives de l'Atlantique Nord et de l'Arctique qui résultent de l'ouverture d'un océan et de la production de croûte océanique (accrétion océanique).

Le rifting par lequel l'Amérique du Nord et l'Afrique se sont séparées a débuté au Trias tardif et a entraîné la formation d'une marge de divergence au large de la Nouvelle-Écosse et d'une marge de transformation au sud des Grands Bancs. L'expansion des fonds océaniques s'est par la suite manifestée par la formation de croûte océanique au Jurassique et au Crétacé au sud des Grands Bancs (Keen et al., 1990). L'étirement et la distension de la croûte entre l'Amérique du Nord et le Groenland a commencé au Crétacé précoce; ce processus a été accompagné de la formation de fossés tectoniques, dont certains contiennent des sédiments crétacés dans la région de la mer du Labrador et de la baie de Baffin (Balkwill et al., 1990). L'expansion des fonds océaniques dans la mer du Labrador a débuté au Crétacé tardif suivant un axe est-nord-est qui a adopté par la suite une direction nord-nord-est à l'Éocène précoce. L'expansion des fonds océaniques dans la baie de Baffin s'est probablement amorcée au Crétacé terminal ou au Paléocène, mais elle a pris fin à l'Éocène tardif, tant dans la baie de Baffin que dans la mer du Labrador (Roest et Srivastava, 1989). Par ailleurs, l'expansion des fonds océaniques s'est poursuivie durant le Crétacé et le Cénozoïque dans l'Atlantique Nord, où la dorsale médio-atlantique continue d'être un centre d'expansion actif.

La marge du Pacifique dont l'origine remonte dans le temps jusqu'au Néogène est de son côté de nature complexe et variée. À l'ouest de l'île de Vancouver, il existe actuellement une limite de convergence là où les plaques Juan de Fuca et Explorer, dont les limites occidentales correspondent à des dorsales actives, sont entraînées dans un mouvement de subduction sous la plaque nord-américaine. La subduction est révélée par le front de déformation au large des côtes à la bordure frontale d'un prisme d'accrétion dont la portion méridionale émerge sur la presqu'île Olympic, au sud de l'île de Vancouver. Elle l'est en outre par les chaînes de centres volcaniques calco-alcalins du Néogène et de temps plus récents dans le Domaine côtier et par les abondantes laves mafiques d'arrière-arc corrélatives situées plus à l'est (Wheeler et McFeely, 1991).

Une marge occupée dans sa majeure partie par une faille transformante s'étend d'un point situé à l'ouest des îles de la Reine-Charlotte jusqu'au terrane de Yakutat qui se situe sous les eaux du golfe d'Alaska. Le long de ce segment, la plaque pacifique continue de se déplacer vers le nord par rapport à l'Amérique du Nord, par l'intermédiaire de failles de coulissage à décrochement dextre.

Au nord du terrane de Yakutat, la marge du Pacifique redevient une marge de convergence là où la Cordillère s'enligne vers l'ouest, en périphérie du golfe d'Alaska. Durant le Néogène et le Quaternaire, le terrane de Yakutat a été transporté vers le nord par la plaque pacifique et a été en partie entraîné par subduction sous la partie méridionale de l'Alaska. Il y a eu surrection rapide des chaînes montagneuses bordant le golfe d'Alaska, un soulèvement qui a été accompagné d'une activité magmatique et volcanique de caractère calco-alcalin (Plafker et al., 1994).


Poncifs et symboles

Les roches sédimentaires d'origine principalement non marine, figurées par un pointillé rouge, sont répandues dans l'orogène des Appalaches (bassins du Carbonifère-Permien), dans le Bassin de l'Ouest du Canada (prisme de roches clastiques du Crétacé supérieur-Paléogène et graviers du Néogène) et dans l'archipel Arctique (prisme de roches clastiques du Dévonien). Elles dominent également dans le bassin de Sverdrup du Mésozoïque dans l'archipel Arctique, où elles témoignent d'un accroissement de l'apport sédimentaire, d'une subsidence et d'un abaissement du niveau de la mer qui a provoqué la progradation des sédiments deltaïques sur les bordures du bassin (Embry, 1991). De la même façon, les dépôts non marins du Crétacé supérieur-Paléogène sont l'indication de soulèvements associés à l'orogenèse eurékienne, alors que les sédiments du Néogène reposant le long de la côte de l'océan Arctique sont les témoins d'un soulèvement de la bordure septentrionale du bassin de Sverdrup. À quelques endroits situés un peu partout dans la Cordillère sont préservés des dépôts non marins. De tels sédiments peuvent être reconnus, entre autres, dans un petit prisme de roches clastiques du Crétacé situé au nord-est du bassin de Bowser du Jurassique-Crétacé, dans des bassins limités par des failles du Paléogène, dans les matériaux de remplissage néogènes du bassin de Reine-Charlotte, un bassin d'extension en partie intermontagneux, et dans des lambeaux de sédiments néogènes du protofleuve Fraser.

Pour illustrer la répartition des évaporites dans les strates du Mésoprotérozoïque et du Néoprotérozoïque de la boutonnière de Minto, dans l'île Victoria, ainsi que dans la partie sud de la boutonnière de Brock, au nord du Grand lac de l'Ours, des poncifs ont également été utilisés. Des poncifs servent aussi à mettre en évidence les évaporites, les roches carbonatées et les shales du Dévonien situés à proximité du Grand lac des Esclaves.

Ailleurs, seules des lettres ont été utilisées pour désigner des types spéciaux de roches sédimentaires, comme les marbres du Mésoprotérozoïque dans le sud-ouest de la Province de Grenville au nord et au sud d'Ottawa, les conglomérats et les grès du Paléoprotérozoïque à l'ouest et au nord de la baie d'Hudson, ainsi que les mélanges dans les orogènes des Appalaches et de la Cordillère.

Les roches volcaniques sont généralement représentées par des tons plus foncés que ceux utilisés pour les assemblages sédimentaires équivalents. Leur composition est indiquée au moyen de lettres. La composition des roches intrusives est aussi indiquée par des lettres. Les unités de mélange ultramafique sont représentées à l'aide de la même couleur que les roches intrusives ultramafiques et sont incluses avec elles dans la légende. Ce regroupement se justifie par le fait que les mélanges représentent les produits d'érosion proximaux de roches ultramafiques océaniques et qu'ils sont, par conséquent, importants pour tracer la bordure frontale des terranes océaniques accrétés.

Les roches métamorphiques sont surtout abondantes dans le Bouclier canadien. Au sein de celui-ci, les roches résultant d'un métamorphisme d'intensité moyenne (faciès des amphibolites supérieur), qui remontent principalement à l'Archéen, sont désignées par la lettre 'n' et, dans le cas des roches supracrustales, par des lettres additionnelles dénotant leur composition. Les régions occupées par des roches du faciès des granulites sont figurées par un poncif à tirets. Les roches du Phanérozoïque résultant d'un métamorphisme au faciès des amphibolites supérieur sont représentées par un pointillé noir. Elles sont surtout abondantes sur la côte ouest de l'île de Vancouver, dans les domaines côtier et d'Omineca de la Cordillère et dans la Zone de Gander dans le centre est de Terre-Neuve. Dans le Domaine côtier, les roches métamorphiques, dont les protolites sont d'âge incertain, sont figurées en violet et identifiées par les lettres 'n' et 'gn'.

Certains aspects des entités géologiques du domaine continental méritent d'être soulignés :

  1. Les centres volcaniques représentent des volcans, des cheminées et des culots;

  2. Au nord et à l'est de Dawson, au Yukon, des amas de mégabrèches ou de diatrèmes du Mésoprotérozoïque recoupent des unités du Paléoprotérozoïque. Quelques diatrèmes de l'Ordovicien-Silurien ont été reconnus dans les monts Mackenzie, au sud-ouest de Norman Wells, et un autre est présent juste à l'ouest du sillon des Rocheuses, dans le nord de la Colombie-Britannique, et un autre encore est associé à une carbonatite du Mississippien dans les Rocheuses, au nord de la rivière de la Paix. Des amas additionnels de diatrèmes, dont les âges remontent principalement à l'Ordovicien-Silurien mais dont l'un est du Dévonien-Mississippien, s'observent çà et là dans l'extrémité sud des Rocheuses, soit dans l'extrême est de la Colombie-Britannique.

  3. Les massifs de roches ultramafiques de type alaskien sont à peu près circulaires, composés d'un noyau de dunite ou de wehrlite entouré de clinopyroxénite, de hornblendite et de gabbro à hornblende ou de diorite. L'orthopyroxène est typiquement absent de ces roches et le plagioclase y est rare (Woodsworth et al., 1991). Des massifs datant du Trias tardif s'observent à l'est et au nord-est du bassin de Bowser et dans l'extrémité sud du Domaine intermontagneux. Des massifs du Crétacé moyen s'étendent vers le nord-ouest à partir d'un point situé près de Prince Rupert et se prolongent dans le sud-est de l'Alaska.

  4. Bien qu'un nombre limité de kimberlites ait été daté avec précision, les âges obtenus couvrent un vaste intervalle de temps. Les kimberlites apparaissant autour du lac de Gras, dans le centre de la Province des Esclaves, ont livré des âges de l'Éocène et du Crétacé tardif (Pell, 1995). Les kimberlites de la région de Fort à la Corne datent de la fin du Crétacé précoce (Lehnert-Thiel et al., 1992), tandis que la kimberlite de Cross, située près de la latitude 50oN dans les Rocheuses, remonte au Permien-Trias (Smith et al., 1988). Les kimberlites d'un amas dans la Province du lac Supérieur, près de la frontière Ontario-Québec, ont livré des âges du Jurassique tardif (Brummer et al., 1992).

  5. Un symbole spécial indique la bordure frontale ou intérieure des terranes accrétés au protocontinent nord-américain au Phanérozoïque. Dans l'orogène des Appalaches, cette limite est la ligne Baie Verte-Brompton (Williams et St-Julien, 1982; Malo et al., 1992) qui sépare la séquence de marge continentale passive du Paléozoïque inférieur de la Zone de Humber, au nord-ouest, de l'assemblage océanique à complexes ophiolitiques du Cambrien-Ordovicien de la Zone de Dunnage, au sud-est. L'accrétion a eu lieu durant l'orogenèse taconique, à l'Ordovicien précoce et moyen, et a été accompagnée de la mise en place d'écailles de matériaux océaniques de caractère ophiolitique sur les unités de la Zone de Humber (Williams, 1995). Certaines parties de la limite du terrane accrété ont été englouties par des plutons ou recouvertes par des roches de couverture du Silurien, du Dévonien et du Paléozoïque supérieur.

Le terrane de Pearya, dans l'extrémité nord de l'île d'Ellesmere de l'archipel Arctique, est un fragment continental composite limité par des failles qui provient probablement des Calédonides. Il est formé de roches qui datent du Mésoprotérozoïque au Silurien et renferme une suture remontant au début de l'Ordovicien moyen, dont la formation serait contemporaine de l'orogenèse taconique. Le terrane de Pearya s'est arrimé aux unités d'eau profonde du bassin franklinien le long de failles senestres, probablement au Silurien tardif-Dévonien précoce (Trettin, 1991).

La bordure frontale des terranes accrétés de la Cordillère correspond généralement à la limite séparant, d'une part, le terrane océanique de Slide Mountain du Dévonien-Trias et, d'autre part, le terrane péricratonique de Kootenay du Néoprotérozoïque-Trias. Là où ces terranes sont minces ou absents, le terrane de Quesnel contigu, à l'ouest, est juxtaposé aux assemblages de marge continentale du Néoprotérozoïque et de temps plus récents, à l'est.

Au Yukon, la bordure frontale des terranes accrétés est tronquée par la faille de Tintina de direction nord-ouest. La reconstitution du déplacement dextre le long de cette faille, qui se situe entre 425 et 500 km (Gabrielse, 1991), permet de relier la bordure frontale des terranes accrétés au sud-ouest de la faille à celle qui apparaît dans un promontoire au nord-est de celle-ci.

Les terranes de Slide Mountain et de Quesnel se sont accrétés au protocontinent nord-américain et au terrane péricratonique de Kootenay qui lui est rattaché au début du Jurassique moyen (Gabrielse et Yorath, 1991). À cette époque, les nappes de charriage qui s'étendent maintenant à l'est de la bordure frontale des terranes accrétés se sont mises en place sur la plate-forme continentale carbonatée en s'avançant vers l'intérieur du continent sur des dizaines de kilomètres, d'une façon semblable à ce qui s'est produit dans l'orogène des Appalaches.


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