Le monde du travail
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  • Les différents types de contrats de travail

    Un contrat à durée déterminée (CDD) dure de 18 à 24 mois. Il peut être renouvelé une ou deux fois, selon les cas.

    Un contrat à durée indéterminée (CDI) ne fixe pas de terme au contrat. La période d'essai est de un à deux mois pour les employés et de trois mois pour les cadres. Le contrat indique : la nature du travail à fournir, la rémunération, l'horaire de travail, les obligations du salarié.

    Un contrat de travail temporaire (CTT), aussi appelé « contrat d'intérim », concerne trois parties :

  • l'entreprise utilisatrice (l'entreprise qui recrute)
  • l'agence de travail intérimaire
  • le salarié intérimaire
  • Dans ce cas, deux contrats sont signés. Le premier contrat est signé entre l'entreprise qui recrute et l'agence de travail intérimaire : c'est le contrat de mise à disposition. Le second contrat lie le salarié à la société intérimaire : c'est le contrat de mission. L'employeur de l'intérimaire est l'agence d'intérim, mais l'intérimaire est sous l'autorité de l'entreprise utilisatrice durant sa mission.

    Un contrat de travail à temps partiel est un contrat qui comporte un horaire de travail inférieur d'au moins un cinquième (1/5) à la durée légale du travail. Donc, comme en France la durée légale du travail est de 35 heures heddomadaires, ce type de contrat comporte maximum 28 heures de travail par semaine (35 - 7).


    Le travail précaire

    D'une part, les entreprises doivent pouvoir adapter rapidement le niveau des effectifs, c'est-à-dire le nombre de salariés embauchés.

    Montée du chômage, évolution technologique, changements rapides de conjoncture économique, mondialisation : pour faire face aux exigences de la « nouvelle économie », les entreprises ont besoin de flexibilité. Cette situation privilégie donc le recours aux formules précaires du travail : heures supplémentaires, au travail à temps partiel, à la sous-traitance, au télétravail, aux CDD et à l'intérim.

    D'autre part, les salariés souhaitent préserver leur sécurité. Ils craignent qu'une plus grande flexibilité soit synonyme de dérégulation sociale et de régression de leurs droits. Cependant, pour sauvegarder leur emploi, de nombreux salariés ont accepté des formules précaires du travail. En 1984, les emplois précaires représentaient 2,8% de l'emploi salarié en France. En 1997, ils représentent 9% de l'emploi salarié.